Grace O'Malley

Définition

Joshua J. Mark
de , traduit par Babeth Étiève-Cartwright
publié le 01 novembre 2021
Disponible dans ces autres langues: anglais
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Fionnuala Collins as Grace O'Malley (by Loose Gripp Films, Copyright)
Fionnuala Collins dans le rôle de Grace O'Malley
Loose Gripp Films (Copyright)

Grace O'Malley (c. 1530-1603) était une chef irlandaise et une femme marin qui devint célèbre en tant que pirate et rebelle sous le règne de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre (1558-1603) qui tentait d'accroître son contrôle sur les terres irlandaises. Les exploits d'O'Malley firent d'elle une héroïne populaire alors que les histoires officielles irlandaises ont tendance à l'ignorer.

Même à l'heure actuelle, les historiens irlandais n'accordent souvent à O'Malley qu'une brève allusion ou l'omettent complètement, car il communément admis qu'elle ne s'était battu que pour ses propres intérêts et ceux de sa famille, et non pour le plus grand bien de l'Irlande, et qu'elle collabora même avec Élisabeth Ire. Ses efforts, cependant, remirent en question les politiques anglaises et les tactiques de division et de conquête initiées par les magistrats d'Élisabeth Ire, et il ne semble pas qu'elle ait respecté sa part du marché après avoir rencontré la reine anglaise en 1593.

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Bien qu'O'Malley ait promis à Élisabeth Ire ses navires et son armée en échange de sa sécurité et de celle de sa famille, elle ne semble avoir fourni ni l'un ni l'autre, du moins pas comme elle l'avait spécifié, pendant la guerre de neuf ans (1593-1603) qui opposa l'Angleterre aux forces irlandaises dirigées par Hugh O'Neill de Tyrone (c. 1550-1616) et Hugh Roe O'Donnell de Tyrconnell (1572-1602). Ses actions suggèrent plutôt une sympathie pour la rébellion d'O'Neill, même si elle n'y participa pas en personne.

O'Malley devint une source d'inspiration pour la cause de la libération irlandaise du joug anglais, même si elle n'avait jamais combattu pour cette cause.

Sa guerre privée contre Sir Richard Bingham (1528-1599), le gouverneur d'Élisabeth Ire à Connacht, en Irlande, fut la raison de la rencontre d'O'Malley avec la reine. Bingham avait réprimé les soulèvements irlandais de manière impitoyable et il avait même tué l'un des fils d'O'Malley et emprisonné deux autres. Bien qu'il ait agi dans l'intérêt d'Élisabeth Ire, celle-ci lui donna l'ordre de libérer les fils d'O'Malley et de la laisser en paix. Bingham avait prédit qu'O'Malley ne tiendrait pas sa parole envers la reine et ne ferait qu'attiser la rébellion, et il avait raison puisqu'elle fournit des navires aux rebelles.

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Elle est souvent appelée "la reine des pirates" et est également connue sous les noms de Grainne O'Malley, Grainne Mhaol et Granualle. Au XXe siècle, O'Malley devint une source d'inspiration pour la cause de la libération de l'Irlande du joug anglais, même si elle n'avait jamais directement combattu pour cette cause au cours de sa vie. Elle demeure aujourd'hui une figure populaire de la tradition irlandaise et l'histoire de sa vie continue d'alimenter les récits, les ballades et les œuvres d'art irlandais.

Enfance et premier mariage

La vie de O'Malley avant son premier mariage est presque entièrement préservée par le folklore, car les historiens irlandais ont choisi de l'ignorer pour les raisons mentionnées ci-dessus et aussi parce qu'on pensait qu'elle avait dépassé les limites de la bienséance en tant que femme. Les lois des juges irlandaises ( alias Dlíthe na mBreithiúna rédigées entre 227 et 266 de notre ère) accordaient aux femmes un statut égal et une femme était considérée comme la partenaire de son mari et non comme sa propriété. Malgré cela, il y avait certaines attentes quant à la façon dont une femme devait se comporter, ce que O'Malley choisit d'ignorer, préférant vivre en faisant tout ce qu'elle voulait.

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Son père, Eoghan Dubhdara O Maille (anglicisé en Owen O'Malley), était le seigneur des O Maille de Cuan Mó (Clew Bay), dans le comté de Mayo, et sa famille avait une longue histoire de navigation. L'experte Anne Chambers développe :

Les O'Malley se distinguaient de la majorité des clans irlandais en ce qu'ils tiraient leur subsistance principalement de la mer. La devise de leur clan, terra marique potens (puissant par terre et par mer), les proclamait seigneurs des mers le long de la côte ouest de l'Irlande... Les O'Malley étaient eux-mêmes des marins intrépides dont les activités maritimes ne se limitaient pas à l'Irlande. Un poème du XVe siècle confirme ce que la tradition a toujours affirmé, à savoir qu'ils faisaient régulièrement du commerce et du pillage jusqu'en Espagne et en Écosse. (4-5)

Les O'Malley sont régulièrement qualifiés de "pirates", mais la question de savoir s'ils correspondent à la définition standard de ce terme est débattue. Il est possible, voire probable, qu'Owen O'Malley ait attaqué d'autres navires, mais il est tout aussi possible qu'il n'ait exigé un tribut que de ceux qu'il trouvait dans ses eaux territoriales. Ce même terme serait plus tard appliqué à sa fille, "la reine des pirates", mais il n'est pas clair non plus dans quelle mesure Grace O'Malley était vraiment une pirate.

Elle avait un demi-frère plus âgé dont on sait peu de choses, et son père semble l'avoir élevée comme un garçon ou, du moins, l'avoir encouragée à suivre son propre cœur et à ignorer les normes sociales. Elle reçut une bonne éducation, ce qui était inhabituel pour une fille, et parlait couramment le latin et, très probablement, un certain nombre d'autres langues apprises lors d'échanges commerciaux, comme l'espagnol et le français.

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Selon la légende, lorsqu'elle était jeune fille et qu'on lui dit qu'elle ne pouvait pas accompagner son père lors d'un voyage en mer parce que ses longs cheveux se seraient emmêlés dans les cordages, elle les aurait coupés. Ses cheveux étaient si courts qu'elle semblait presque chauve et on lui donna le surnom de Grainne Mhaol ("Grace chauve"). Son père l'aurait alors autorisée à se joindre à lui pour le voyage.

Sculpture of Grace O'Malley
Sculpture de Grace O'Malley
Mike M. (CC BY-NC)

Que cette histoire soit vraie ou non, O'Malley était une navigatrice expérimentée dès son plus jeune âge, comme en témoigne le respect que lui accordait la famille de son premier mari, Donal O'Flaherty, qu'elle avait épousé à l'âge de 16 ans. Les O'Flaherty étaient une autre famille de marins et des alliés des O'Malley. L'auteur Malachy McCourt note que "même à seize ans, lorsqu'elle est arrivée chez les O'Flaherty en tant qu'épouse, Granualle était un marin chevronné" (120). Elle donna trois enfants à son mari - Owen, Maeve et Murrough - avant qu'il ne soit pris en embuscade et tué par le clan Joyce alors qu'il chassait.

Les Joyce s'avancèrent alors vers le château de Donal, pensant qu'il pourrait facilement être pris puisque le seigneur était mort et qu'il n'y avait "qu'une femme" pour le défendre. O'Malley les repoussa dans une contre-offensive si féroce qu'elle fut comparée à une poule protégeant sa couvée, donnant à la forteresse le nom de "Hen's castle" (château de la poule), surnom qu'il garde encore aujourd'hui.

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Piraterie et Richard d'Acier

Après la mort de son mari, O'Malley retourna sur les terres de sa famille avec ses enfants et établit une base sur l'île de Clare. Elle y construisit peut-être, ou du moins améliora, la tour, connue aujourd'hui sous le nom de Granuaile's Castle qui devint l'une des trois forteresses qu'elle conserva jusqu'à la fin de sa vie. Les hommes qui avaient servi sous les ordres de son mari Donal la suivirent dans sa nouvelle demeure et lui prêtèrent serment d'allégeance, ce qui suggère qu'elle s'était déjà imposée en tant que chef forte qui récompensait la loyauté personnelle.

O'Malley possédait un certain nombre de navires qu'elle utilisait pour le commerce et pour exiger un tribut des navires de passage, ce qui lui valut le nom de "reine des pirates".

O'Malley et son équipage disposaient d'un certain nombre de navires, qu'ils utilisaient pour le commerce et pour exiger un tribut des navires de passage, ce qui lui valut le nom de "reine des pirates". Son père étant mort à cette époque, elle avait assumé le titre et les responsabilités de Seigneur du clan O'Malley, ce qui incluait l'obligation pour ceux qui naviguaient dans ses eaux de payer un tribut. La fréquence de ses actes de piraterie n'est pas claire, comme dans le cas de son père, mais ce titre lui est resté jusqu'à nos jours.

Selon la légende, elle sauva un marin naufragé (dont le nom n'est pas connu) et ils devinrent amants. Leur liaison fut cependant de courte durée, car il fut tué par un autre clan, les MacMahons, de Blacksod Bay. O'Malley traqua et tua les meurtriers, tuant tous ceux qu'elle trouva dans la forteresse MacMahon du château de Doona. Cet événement lui valut un autre surnom, "la dame noire de Doona", et sa réputation d'adversaire redoutable se répandit.

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En 1566 ou 1567, elle épousa Richard Burke (connu sous le nom de "Richard d'Acier" en raison de la forge qu'il possédait), un prestigieux propriétaire terrien et chef de tribu qui était le futur héritier des vastes terres du clan MacWilliam. Les possessions de Burke fournissaient à O'Malley de nombreuses criques d'où elle pouvait lancer ses navires sur les bateaux non avertis qui empiétaient sur son territoire.

Selon la légende, O'Malley et Burke se mirent d'accord sur un "mariage à l'essai" - ce qui n'était pas rare - dans lequel les deux personnes resteraient mariées pendant un an et pourraient ensuite décider d'annuler l'union. À la fin de l'année, O'Malley changea les serrures du château de Burke et, lorsque celui-ci rentra chez lui, elle lui annonça qu'elle n'en voulait plus comme mari. Si cette histoire est bel et bien vraie, cette séparation affective n'eut aucun effet sur leur partenariat car Burke serait resté avec elle jusqu'à sa mort en 1583.

Grace et Richard eurent un fils, Tibbot, connu sous le nom de "Toby of the Ship" parce qu'il était né à bord de l'un des navires de sa mère et, toujours selon la légende, le lendemain de sa naissance, le navire fut attaqué par des pirates algériens. O'Malley était sous le pont avec son nouveau-né lorsqu'on vint lui dire que le combat était mal engagé. Laissant son fils enveloppé dans des couvertures, elle apparut sur le pont principal avec un mousquet, rallia ses hommes et renversa le cours de la bataille. Elle navigua ensuite vers les terres qu'elle et Burke possédaient.

A Female Pirate
Une femme pirate
Carolco Pictures (Copyright)

O'Malley et Bingham

O'Malley et Burke avaient cependant des problèmes plus importants que les pirates algériens, sous la forme de magistrats anglais qui appliquaient la politique de division et de conquête d'Élisabeth I en Irlande. Ces magistrats récompensaient un chef avec des terres et divers cadeaux afin qu'il les aide à supprimer tout clan que les Anglais considéraient gênant. L'invasion normande de 1169 avait amené les Anglais en Irlande, et le roi Henri II d'Angleterre (r. de 1154 à 1189) avait personnellement établi le contrôle anglais de l'île en 1171. Depuis lors, le contrôle des Anglais sur les terres s'était accru, et sous Élisabeth Ire, leur contrôle se renforça davantage encore.

En 1577 ou 1578, le comte de Desmond prit l'initiative de faire avancer le programme d'Élisabeth I. Il réussit à capturer O'Malley et à l'emprisonner à Limerick pendant plus d'un an, avant de la transférer à Dublin où elle resta captive. Elle fut finalement libérée pour bonne conduite mais, plus probablement, grâce aux efforts de Sir Henry Sidney (1529-1586), Lord adjoint d'Irlande, qui avait rencontré O'Malley des années auparavant avec son fils (le poète et courtisan Sir Philip Sidney) et qui l'admirait. Cette affirmation est toutefois spéculative, car Sidney fut rappelé en Angleterre en 1578, et il est plus probable qu'O'Malley ait été aidé par d'autres personnes, comme Sir John Perrot (1528-1592), qui s'opposaient au traitement sévère des Irlandais.

Les aristocrates anglais comme Perrot étaient cependant minoritaires, et la plupart suivaient l'exemple de Desmond en poursuivant les objectifs d'Élisabeth Ire par tous les moyens possibles. La clé du contrôle total résidait dans l'affaiblissement de la structure sociale traditionnelle des Irlandais, fondée sur le concept du clan et d'un chef (seigneur) indépendant de ce clan et de ses terres. En 1584, Sir Richard Bingham d'Angleterre devint Lord Président de Connacht et commença à démanteler systématiquement l'ancienne structure par des campagnes militaires impitoyables, des pots-de-vin et en dressant les seigneurs irlandais les uns contre les autres. L'expert Jonathan Bardon commente :

En 1585, le Lord Président dévoila son ambitieux projet d'imposer un régime ordonné à la province qu'il gouvernait. Il l'appella la "composition du Connacht". Les seigneurs de la province ne devaient plus vivre du cantonnement de leurs guerriers sur les terres de leurs locataires et de la saisie du beurre, du maïs et du bétail en guise de tribut. Désormais, l'emploi de soldats mercenaires était interdit. Les fermiers locataires paieraient désormais des loyers en argentà ces seigneurs, qui à leur tour paieraient des impôts à la couronne anglaise et respecteraient les lois anglaises. En bref, ces grands propriétaires terriens n'étaient plus autorisés à être des seigneurs de guerre indépendants. La composition du Connacht fonctionnait très bien dans le sud de la province, mais c'était une autre affaire dans le nord de la province. Ici, Grainne O'Malley faisait partie de ceux qui refusaient d'accepter le nouveau régime. (136-137)

O'Malley monta une résistance contre Bingham, qui se vengea en tuant son fils Owen et en emprisonnant Tibbot, Murrough et le demi-frère d'O'Malley. O'Malley fut elle-même également arrêtée, mais sa libération fut organisée grâce à l'aide de son gendre. Au lieu d'essayer de négocier avec Bingham, O'Malley décida de le court-circuiter et de parler directement avec Élisabeth Ire, en 1593.

Sir Richard Bingham
Sir Richard Bingham
Unknown Artist (CC BY-NC-ND)

Rencontre avec Élisabeth et mort

Les récits officiels de la vie d'O'Malley proviennent de sources anglaises telles que les lettres et les rapports que Bingham envoyait à Élisabeth Ire, le récit de leur rencontre par Sir Henry Sidney et le document connu sous le nom d'Articles of Interrogatory, 18 questions auxquelles O'Malley dut répondre par écrit avant sa rencontre avec la reine. Après avoir répondu aux questions, O'Malley fut amenée en présence d'Élisabeth Ire et, selon la légende, refusa de s'incliner car elle se considérait comme l'égale de la reine. On la fouilla et on découvrit qu'elle portait un poignard qu'elle déclara être destiné à sa propre protection et elle fut autorisée par Élisabeth à le garder, ce qui suggère un niveau de respect et de confiance important de la part de la reine.

Leur conversation ne fut pas transcrite, mais elle se déroula en latin, car Élisabeth Ire ne parlait pas irlandais et O'Malley ne pouvait (ou ne voulait) pas parler anglais. La rencontre semble avoir duré un certain temps et se termina par un accord selon lequel Bingham libérerait les captifs et laisserait O'Malley tranquille. En retour, O'Malley s'engageait à mettre 200 hommes et sa flotte au service d'Élisabeth Ire pour maintenir la paix en Irlande. Élisabeth envoya un mot de l'accord à Bingham, qui se lit en partie comme suit :

Nous vous demandons de traiter avec ses fils en notre nom afin qu'ils lui versent une pension pour le reste de ses vieux jours... Et nous écrivons ceci en sa faveur car elle se montre dévouée, bien qu'elle ait autrefois vécu de façon anormale. Elle a d'ailleurs avoué et a fait des promesses assurées par serment qu'elle se battra dans notre querelle contre le monde entier. (Bardon, 138)

O'Malley retourna en Irlande en s'attendant à ce que les ordres d'Élisabeth Ire soient rapidement respectés, mais Bingham prit son temps pour libérer les prisonniers. Il était persuadé qu'O'Malley ne respecterait pas sa part du marché, et elle lui donna raison en prêtant des navires aux rebelles irlandais dirigés par Hugh O'Neill au début de la guerre de neuf ans en 1593, bien que, contrairement à ce qui fut affirmé plus tard au XXe siècle, rien ne prouve qu'elle ait participé à cette guerre dans l'un ou l'autre camp. Elle semble cependant avoir encouragé ses fils - au moins Tibbot - à se battre pour Élisabeth Ire contre les forces d'O'Neill, ce qui entacha sa réputation auprès des historiens irlandais ultérieurs.

Rockfleet Castle
Château de Rockfleet
Dan Ketterick (CC BY-NC-SA)

On ne sait rien des dix dernières années de la vie d'O'Malley, si ce n'est une pétition qu'elle envoya en 1595 pour se plaindre du cantonnement de troupes anglaises sur ses terres. On pense qu'elle mourut de causes naturelles soit au château de Carraigahowley, soit dans son fief de Rockfleet Castle en 1603.

Conclusion

Elle est restée dans la légende populaire jusqu'au 20e siècle, lorsqu'elle a été associée à la cause de l'indépendance de l'Irlande vis-à-vis de l'Angleterre. Sa biographie définitive n'a pas été écrite avant 1979, œuvre d'Anne Chambers qui note son absence dans certaines des plus importantes histoires irlandaises :

Les Annales des quatre maîtres, source fondamentale de l'histoire irlandaise compilée quelques années après sa mort et dans un lieu où les souvenirs de ses activités étaient encore vifs, ne mentionnent même pas son nom. Les State Papers anglais, en revanche, contiennent des références à elle jusqu'en 1627, soit environ vingt-quatre ans après sa mort. Un tel parti pris a effacé des pages de l'histoire irlandaise l'une des femmes les plus remarquables et, ce faisant, a diminué notre compréhension du passé. Cependant, le fait que sa mémoire ait été préservée par le folklore est à la mesure de sa grandeur. Les légendes ne sont pas créées à propos de personnes insignifiantes. Le fait que le folklore se souvienne d'elle est un hommage et une validation de son statut, au même titre que n'importe quel traité universitaire. (v)

Au cours des 40 dernières années, la vie de O'Malley a fait l'objet d'une attention croissante de la part de sources commerciales et universitaires. Le livre de Chambers a largement contribué à raviver l'intérêt pour la "reine des pirates", qui a depuis inspiré des chansons, des œuvres d'art, des pièces de théâtre, un court-métrage et de nombreuses vidéos sur sa vie. Elle est considérée aujourd'hui comme l'un des personnages les plus importants de l'histoire de l'Irlande au XVIe siècle et comme une source d'inspiration pour ceux qui choisissent de vivre leur vie selon leurs propres règles et non celles des autres.

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Traducteur

Babeth Étiève-Cartwright
Babeth s'est consacrée à la traduction après avoir enseigné l'anglais au British Council de Milan. Elle parle couramment le français, l'anglais et l'italien et a 25 ans d'expérience dans le domaine de l'éducation. Elle aime voyager et découvrir l'histoire et le patrimoine d'autres cultures.

Auteur

Joshua J. Mark
Auteur indépendant et ex-Professeur de Philosophie à temps partiel au Marist College de New York, Joshua J. Mark a vécu en Grèce et en Allemagne, et a voyagé à travers l'Égypte. Il a enseigné l'histoire, l'écriture, la littérature et la philosophie au niveau universitaire.

Citer cette ressource

Style APA

Mark, J. J. (2021, novembre 01). Grace O'Malley [Grace O'Malley]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur). World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20155/grace-omalley/

Style Chicago

Mark, Joshua J.. "Grace O'Malley." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le novembre 01, 2021. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20155/grace-omalley/.

Style MLA

Mark, Joshua J.. "Grace O'Malley." Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. World History Encyclopedia, 01 nov. 2021. Web. 20 mai 2024.

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